10 erreurs classiques au fusain

Le dessin au fusain est une technique artistique qui permet de créer des œuvres expressives et contrastées. Mais il n’est pas toujours facile de maîtriser ce médium, qui demande de la pratique et de la patience. Dans cet article, nous allons vous présenter 10 erreurs classiques que les débutants font souvent au dessin au fusain, et comment les éviter pour progresser et prendre du plaisir à dessiner.

12 bâtons fusain
10 bâtons fusain + boîte
3 crayons fusain
3 crayons fusain + estompe

Erreur n°1 : utiliser un seul type de fusain

Il existe différents types de fusain, qui ont chacun leurs caractéristiques et leurs avantages. Le fusain naturel est le plus courant, il se présente sous forme de bâtonnets de bois carbonisé. Il est souple et facile à estomper, mais il a tendance à s’effriter et à salir les doigts. Le fusain compressé est plus dur et plus foncé, il permet de créer des traits plus nets et plus intenses, mais il est moins modulable. Le fusain en poudre est idéal pour remplir de grandes surfaces ou créer des dégradés, mais il faut le fixer avec un spray pour qu’il ne s’envole pas. Le crayon fusain est le plus précis et le plus propre, il permet de dessiner des détails ou des contours, mais il est moins nuancé.

L’erreur classique est de n’utiliser qu’un seul type de fusain pour tout son dessin. Or, il est conseillé de varier les types de fusain en fonction du rendu souhaité et du sujet représenté. Par exemple, on peut utiliser le fusain naturel pour les zones d’ombre ou les formes floues, le fusain compressé pour les contrastes ou les textures, le fusain en poudre pour les fonds ou les lumières, et le crayon fusain pour les lignes ou les détails. Ainsi, on obtient un dessin plus riche et plus réaliste.

3 crayons HB
6 crayons de HB à 8B
12 crayons de 2H à 8B
8 crayons de 2H à 6B

Erreur n°2 : ne pas préparer son support

Le support sur lequel on dessine au fusain a une grande influence sur le résultat final. Il faut choisir un papier adapté à cette technique, qui soit assez épais et rugueux pour accrocher le fusain sans l’absorber ni le faire glisser. Il existe des papiers spéciaux pour le dessin au fusain, qui ont une texture granuleuse et une couleur neutre. On peut aussi utiliser du papier kraft ou du papier calque.

L’erreur classique est de ne pas préparer son support avant de commencer à dessiner. Or, il est recommandé de faire quelques étapes préliminaires pour faciliter son travail par la suite. Par exemple, on peut recouvrir légèrement son papier avec du fusain en poudre ou avec un bâtonnet frotté sur une feuille à part, puis l’estomper avec un chiffon ou un papier essuie-tout. Cela permet de créer une couche de base qui uniformise le support et atténue sa blancheur. On peut aussi tracer des repères avec un crayon léger ou une règle pour délimiter son espace de travail ou placer les éléments importants de son dessin.

6 crayons
6 crayons + 3 carrés
7 crayons + 4 carrés + gomme
6 crayons + 12 carrés + accessoires

Erreur n°3 : dessiner trop petit

Le dessin au fusain est une technique qui demande de la liberté et du mouvement. Il faut oser utiliser tout son bras et non pas seulement son poignet pour tracer ses lignes. Il faut aussi accepter que le dessin ne soit pas parfaitement net ni précis, mais qu’il exprime plutôt une atmosphère ou une émotion.

L’erreur classique est de dessiner trop petit, en se concentrant sur les détails ou en voulant tout contrôler. Or, il est conseillé de dessiner grand, en utilisant tout son support ou en laissant de la place pour les vides ou les respirations. Ainsi, on obtient un dessin plus dynamique et plus expressif.

Gomme blanche
3 gommes mie de pain
Gomme-stylo + 4 recharges
Gomme électrique + 22 recharges

Erreur n°4 : ne pas utiliser les bons outils

Le dessin au fusain nécessite quelques outils indispensables pour travailler le médium et obtenir des effets variés. Il faut avoir à sa disposition des estompes, qui sont des bâtonnets de papier roulé ou de coton tressé, qui permettent d’étaler le fusain sur le papier et de créer des dégradés ou des flous. Il faut aussi avoir des gommes, qui sont des morceaux de caoutchouc ou de mie de pain, qui permettent d’effacer le fusain ou de créer des lumières. Il faut enfin avoir un fixatif, qui est un spray ou une laque, qui permet de protéger le dessin du frottement et de l’humidité.

L’erreur classique est de ne pas utiliser les bons outils, ou de les utiliser maladroitement. Or, il est conseillé de se familiariser avec ces outils et de les utiliser à bon escient. Par exemple, on peut utiliser une estompe fine pour les détails ou les contours, et une estompe large pour les zones d’ombre ou les fonds. On peut aussi utiliser une gomme tendre pour les effets légers ou les nuances, et une gomme dure pour les effets forts ou les contrastes. On peut enfin utiliser un fixatif léger pour les couches intermédiaires ou les retouches, et un fixatif fort pour la couche finale ou la conservation.

Estompes + gomme mie de pain
6 estompes

Erreur n°5 : ne pas respecter les valeurs

Les valeurs sont les différents niveaux de clarté ou d’obscurité d’un dessin. Elles sont essentielles pour créer du volume, du relief et de la profondeur. Elles dépendent de la source de lumière et du point de vue du dessinateur. Il faut savoir identifier les valeurs principales d’un sujet : la lumière directe, qui est la zone la plus claire ; l’ombre portée, qui est la zone la plus foncée ; l’ombre propre, qui est la zone intermédiaire ; et le reflet, qui est la zone secondaire.

L’erreur classique est de ne pas respecter les valeurs, ou de ne pas les rendre suffisamment contrastées. Or, il est conseillé de bien observer son sujet et de reproduire fidèlement ses valeurs sur son dessin. Par exemple, on peut utiliser un fusain clair pour la lumière directe, un fusain foncé pour l’ombre portée, un fusain moyen pour l’ombre propre, et un fusain estompé pour le reflet. Ainsi, on obtient un dessin plus réaliste et plus harmonieux.

Bloc 50 feuilles A5 110g
Bloc 100 feuilles A4 100g
Bloc 120 feuilles A3 90g
25 feuilles 185g 50x65cm

Erreur n°6 : ne pas varier les traits

Les traits sont les éléments de base d’un dessin. Ils servent à définir les formes, les contours, les textures et les directions. Ils peuvent être droits ou courbes, épais ou fins, continus ou discontinus, réguliers ou irréguliers. Ils peuvent aussi être inclinés ou parallèles, croisés ou entrelacés, hachurés ou pointillés. Ils peuvent enfin être appuyés ou légers, nets ou flous, foncés ou clairs.

L’erreur classique est de ne pas varier les traits, ou de les faire tous de la même façon. Or, il est conseillé de varier les traits en fonction du rendu souhaité et du sujet représenté. Par exemple, on peut utiliser des traits droits et épais pour les formes géométriques ou les structures solides, des traits courbes et fins pour les formes organiques ou les mouvements fluides, des traits discontinus ou irréguliers pour les effets de matière ou de texture, des traits croisés ou hachurés pour les effets d’ombre ou de volume. Ainsi, on obtient un dessin plus vivant et plus expressif.

10 feuilles A4 160g
20 feuilles 160g 24x32cm
24 feuilles 118g 27x35cm

Erreur n°7 : ne pas tenir compte de la perspective

La perspective est la règle qui permet de représenter la profondeur et le relief sur un support plat. Elle repose sur le principe que les objets s’éloignent du point de vue du dessinateur semblent diminuer de taille et se rapprocher d’un point de fuite situé sur une ligne d’horizon. Il existe différents types de perspective selon le nombre de points de fuite utilisés : la perspective à un point de fuite, la plus simple ; la perspective à deux points de fuite, la plus courante ; la perspective à trois points de fuite, la plus complexe ; et la perspective cavalière, la plus libre.

L’erreur classique est de ne pas tenir compte de la perspective, ou de la représenter de façon incorrecte. Or, il est conseillé de respecter la perspective en fonction du sujet représenté et du point de vue choisi. Par exemple, on peut utiliser la perspective à un point de fuite pour représenter une rue ou un couloir qui s’éloigne vers le fond, la perspective à deux points de fuite pour représenter un bâtiment ou un objet qui a des faces parallèles au sol et perpendiculaires entre elles, la perspective à trois points de fuite pour représenter un gratte-ciel ou un objet qui a des faces inclinées par rapport au sol et entre elles, et la perspective cavalière pour représenter une carte ou un plan qui n’a pas besoin d’être réaliste. Ainsi, on obtient un dessin plus cohérent et plus crédible.

Carnets multi-formats 110g
Carnets multi-formats 100g
Carnet 40 feuilles A4 200g
2 carnets A4 100 feuilles 100g

Erreur n°8 : ne pas soigner la composition

La composition est l’art d’organiser les éléments d’un dessin sur son support. Elle vise à créer un équilibre visuel, une harmonie esthétique et une lisibilité du message. Elle repose sur des principes tels que le centrage, l’alignement, le contraste, la répétition, la symétrie, l’asymétrie, le rythme, le mouvement, la hiérarchie, le cadrage, le format, etc.

L’erreur classique est de ne pas soigner la composition, ou de la laisser au hasard. Or, il est conseillé de réfléchir à la composition avant de commencer à dessiner, et de la modifier si nécessaire en cours de réalisation. Par exemple, on peut utiliser le centrage pour mettre en valeur un élément important ou créer une impression de stabilité, l’alignement pour créer une cohérence ou une simplicité, le contraste pour attirer l’attention ou créer une tension, la répétition pour créer une unité ou un rythme, la symétrie pour créer une harmonie ou une régularité, l’asymétrie pour créer un déséquilibre ou une dynamique, le mouvement pour créer une action ou une émotion, la hiérarchie pour créer un ordre ou une importance, le cadrage pour créer un effet de zoom ou de recul, le format pour créer un effet de grandeur ou de petitesse. Ainsi, on obtient un dessin plus intéressant et plus efficace.

Carton à dessin 26 x 33 cm
Carton à dessin 32 x 45 cm
Carton à dessin 80 x 61 cm

Erreur n°9 : ne pas signer son dessin

Le dessin au fusain est une œuvre d’art qui mérite d’être signée. La signature est le moyen d’identifier l’auteur du dessin, de revendiquer sa paternité et son originalité. Elle permet aussi de dater le dessin et de le situer dans son parcours artistique. Elle peut être apposée sur n’importe quelle partie du dessin, mais généralement elle se trouve dans un coin inférieur.

L’erreur classique est de ne pas signer son dessin, ou de le faire de façon trop discrète ou trop ostentatoire. Or, il est conseillé de signer son dessin de façon visible mais pas envahissante, en respectant le style et le ton du dessin. Par exemple, on peut utiliser un crayon fusain pour signer son dessin avec son nom ou ses initiales, en choisissant une taille et une forme adaptées au dessin. On peut aussi ajouter la date ou le lieu du dessin, si cela a une importance particulière. Ainsi, on obtient un dessin plus personnel et plus authentique.

Tube télescopique 50 à 90 cm
Tube télescopique 60 à 100 cm

Erreur n°10 : ne pas s’amuser

Le dessin au fusain est une technique qui offre de nombreuses possibilités créatives et ludiques. Il permet de jouer avec les formes, les valeurs, les textures et les effets. Il permet aussi de s’exprimer librement, de se détendre et de se faire plaisir. Il ne faut pas se laisser décourager par les difficultés ou les erreurs, mais au contraire les considérer comme des occasions d’apprendre et de progresser.

L’erreur classique est de ne pas s’amuser, ou de se prendre trop au sérieux. Or, il est conseillé de s’amuser, de se lâcher et de se surprendre. Par exemple, on peut expérimenter de nouvelles techniques ou de nouveaux sujets, on peut mélanger les fusains avec d’autres médiums comme la craie ou le pastel, on peut utiliser des supports originaux comme du carton ou du tissu, on peut créer des effets inattendus avec des outils insolites comme une brosse à dents ou une éponge. Ainsi, on obtient un dessin plus inventif et plus amusant.

Boîte 35 x 20 x19 cm
Boîte 39 x 23 x 17 cm
Trois tiroirs 40 x 25 x 10 cm
Organisateur de bureau

Voilà, vous avez maintenant les 10 erreurs classiques au dessin au fusain que vous pouvez éviter pour améliorer votre pratique et votre plaisir. Pour terminer cet article, voici 5 idées intéressantes ou conseils qui résument ce que nous avons vu :

  • Variez les types de fusain en fonction du rendu souhaité et du sujet représenté.
  • Préparez votre support avec une couche de base et des repères.
  • Dessinez grand en utilisant tout votre bras et tout votre support.
  • Utilisez les outils adaptés pour travailler le fusain : estompes, gommes et fixatif.
  • Respectez les valeurs, les traits, la perspective et la composition pour créer un dessin réaliste et harmonieux.

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